LE FABULEUX DESTIN D'ANDRÉÉ LEVY ABRAMOFF…

"Je suis trés heureuse de pouvoir collaborer au journal 
du site AJOE, d'autant plus 
que cela me permet de 
renouer avec beaucoup d'ex-lycéens/ennes du 
Caire, sujet qui m'est 
trés cher"
Andrée Lévy, ancienne élève du Lycée Français du Caire, quitte l'Egypte en 1957 pour la France. Elle débute sa carrière professionnelle dans la presse à Paris. En 1958 elle épouse Charlie Abramoff venue la rejoindre d'Alexandrie. Le couple s'installe aux Etats Unis en 1959 pour permettre à Charlie de poursuivre des études de chimie. En parallèle Andrée met au monde deux filles, Monique et Jacqueline et devient rédactrice en chef de plusieurs magazines américains jusqu'en 1973. Et pour se détendre Andrée avoue : " Les week-ends, je m'amusais à régaler nos amis de petits dîners intimes, ou bien j'organisais des "partys". Un jour, en 70, une amie me demanda de lui préparer le même repas quelques semaines plus tard, avec rémunération, bien entendu.

C'est ainsi que naquit mon service-traiteur (catering en anglais) "Andrée's Mediterranean Cuisine". Je m'en occupais, chez moi, le soir et le week-end, en plus de mes fonctions dans l'édition. Ma voisine de palier, hôtesse de l'air, n'étant pas souvent chez elle, m'offrit l'usage de son réfrigérateur. "
Mais l'aventure ne s'arrête pas pour autant !
Andrée explique : "A cette époque les cours de cuisine devinrent très à la mode à New-York et je créais " Andrée's Mediterranean Cooking School " Ce fût un succès…
Alors pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Andrée abandonne l'édition et devant la menace d'éviction de son appartement pour activité professionnelle illicite entreprend avec son mari de rénover une petite 'townhouse " et après sept mois de travaux ils purent disposer d'une grande salle à manger , d'une énorme cuisine et de deux étages d'habitation.
En février 1978 Patricia Wells du New York Times assiste à un cours de cuisine et découvre le service traiteur et la possibilité de célébrer sur place des banquets privés.
En Mai 1979 Patricia Wells publie un article d'une page dans le New York Times, avec le recettes des kobebas, de la molokheyyah, du baba ghannoush, des bamias et de la baklava. New York découvre Andrée Abramoff…

 
Avec le succès, arrive la renommée et les distinctions…
Le restaurant qui porte le nom depuis 1988 de " Café Crocodile " reçoit tous les honneurs et les critiques les plus favorables.
Andrée Abramoff se voit décernée, à la suite d'un article dans " Food Arts " la " Cuillère d'Argent ". Les recettes d'Andrée sont publiées dans le New York Times, dans le New York Times Passover Cookbook (Linda Amstel 1999), dans Jewish Cooking in America (Joan Nathan, 1994, ainsi que dans Time Out Magazine (NY, 1988). En Décembre 1993 , Patricia Wells sélectionne dans le Herald Tribune, Paris, le Café Crocodile comme l'un des 6 meilleurs restaurants des Etats Unis, dans la catégorie " casual " c'est à dire bistrot.

 

Andrée et son époux Charly
Et puis en Décembre 2001 arrive le temps de la retraite et en Novembre 2003, Andrée nous fait l'immense plaisir d'être notre consultante et nous offre son talent, son savoir faire, sa gentillesse et son sourire et en plus elle organise des fêtes entre amis..


Simone Diday   

Un très grand merci à Andrée pour la qualité de ses documents, la fraîcheur de ses textes et la gentillesse avec laquelle elle a collaboré.
En espérant la rencontrer à Paris... ou à New York.

Le webmaster - Philippe Partouche.

 

 

 

Les recettes d'Andrée    

Le Pastitsio           
Le choux farcis
Soupe de lentille
Dafina
Loucoumadis

 

 

 

Revue de Presse
Le menu du restaurant
La plaquette du restaurant
La consécration