Robert Farhi


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Moïse Rahmani et R. Stambouli

Joseph A. Diday

 

 

 


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Conférence Moïse Rahmani

 


On sait combien le thème des " réfugiés palestiniens " et de leurs souffrances est au centre des débats sur le conflit du Moyen-Orient et fait partie des exigences palestiniennes par ce que l'on désigne par la " loi du retour.

On parle beaucoup moins du sort de près des 900.000 juifs qui vivaient dans les pays arabes et qui ont été contraints de les quitter entre 1948 et 1956 puis en 1967 et en 1973.

Moïse Rahmani fait partie de ces juifs ; il a été contraint de quitter l'Egypte avec sa famille en 1956 pour le Congo où son père avait vécu de 1929 à 1934.Installé en Europe depuis
1969,il n'a cessé de militer pour le judaïsme, pour Israël et
pour la lutte contre l'antisémitisme.

Auteur de plusieurs ouvrages, il nous a présenté son dernier
Livre, " L'exode oublié " ; 400 pages de témoignages, emprunts de douleur et d'incompréhension, qui nous aident à retrouver une mémoire perdue et à revisiter une histoire mal connue, celle des juifs en terre d'Islam.

Les questions qui ont suivi l'exposé ont porté sur le statut des minorités en général et de la dhimmitude en particulier, statut d'exception pour les juifs et les chrétiens dans les pays arabes. Si certaines personnes, nostalgiques de leur passé, ont trouvé dans la présentation une vision quelque peu manichéenne de leur histoire, en s'en tenant à une vérité historique, d'autres voix leur ont répondu que l'on ne pouvait passer par pertes et profits les vexations et les humiliations subies par les juifs dans les pays arabes- tout en reconnaissant une " vie agréable " après l'arrivée des colonisateurs.

Un verre de l'amitié a suivi où chacun a pu exprimer ses souvenirs, souvenirs teintés de mélancolie mais dénués d'acrimonie.

L'assistance